Le caveau de famille – Katarina Mazetti
★★★☆☆

     Saluuuut ! Aujourd’hui je reviens vous voir avec Benny & Désirée ! Ayant plutôt bien aimé Le mec de la tombe d’à côté, j’ai décidé de lire la suite. Tout est logique oui. J’ai bien aimé le fait que l’auteure nous résume le premier livre au début, ce qui nous permet de nous le remémorer pour des personnes l’ayant lu il y a un petit moment, mais ça permet également à celles qui ne l’ont pas lu de pouvoir tout de même lire cette deuxième partie.
     Dans le premier roman, Désirée la bibliothécaire rencontre Benny le paysan. Ils ont une histoire d’amour assez compliquée & ce à cause de leur mode de vie très différent. A la fin de celui-ci, malgré leur séparation, Désirée demande à Benny de lui faire un enfant. Il s’accordent alors trois essais pour y arriver. Si ça ne marche pas, c’est terminé pour de bon. Sinon ..

     Comme je l’ai dit plus haut, j’ai bien aimé le premier livre Le mec de la tombe d’à côté. J’avais hâte de retrouver Benny & Désirée, savoir s’ils allaient réussir à avoir un enfant ou non. On peut se dire qu’à part ça, le roman va être assez plat, mais non. Il y a quelques événements qui pimentent un peu l’histoire. Mais j’aurais aimé en avoir plus .. Le côté positif c’est qu’on peut s’identifier aux personnages, c’est une vie qui peut arriver à tout le monde. Ce que j’ai également apprécié dans ce livre c’est que l’auteure a gardé les deux points de vue, voire même trois avec celui d’Anita (la compagne de Benny).

     Ce bouquin raconte une histoire d’amour tumultueuse & passionnelle, une histoire de deux personnes banales. Si vous avez lu la première partie, je vous conseille de lire cette deuxième.

     Voici un petit passage mignon & rigolo à la fois:
« – Tu m’as emmené où, là ?
– J’appelle du portable. Je suis dans les toilettes de la bibliothèque.
Elle semblait un peu gênée.
– Les toilettes, c’est un monde tout de même qu’on soit obligés de faire des cachotteries pareilles, ai-je rigolé.
– Mais avoue que je t’emmène effectivement dans de nouveaux endroits. Que je t’ouvre des horizons nouveaux.
– Oui. Tu l’as souvent fait.
– Toi aussi.
Silence de nouveau.
– Je ne peux pas te laisser partir encore une fois ! ai-je fini par dire. Je vais fourguer les vaches à un marchand de kebabs, et je viendrai m’installer dans ton appartement aseptisé. Tu peux m’avoir comme animal de compagnie, je n’aboie pas, je ne chie pas par terre. Tout ce que tu as à faire, c’est me donner un bol de lentilles de temps en temps ! »

Bonne lecture ! 🙂